Exposition 'À l'abri des cimes' de Jonas Delhaye

À L’ABRI DES CIMES

EN LIEN AVEC SON THÈME DE L'ANNÉE 2023, L’ARBRE, ICICLE ACCUEILLE UNE NOUVELLE EXPOSITION EN RÉSONANCE : « À L’ABRI DES CIMES » DE L’ARTISTE JONAS DELHAYE, LAURÉAT DU PRIX YISHU 8 DE L’ANNÉE 2019.

35 AVENUE GEORGE V, PARIS 8
DU 2 AU 25 FÉVRIER 2023

L’EXPOSITION

La démarche artistique de Jonas Delhaye est un travail du temps et de l’attention qui se définit dans une forme hybride où l’œuvre et l’image photographique sont envisagées au croisement de la sculpture et du performatif. La création nait toujours de l’immersion du corps dans l’espace, de l’expérience du temps et témoigne de la mise en valeur d’une présence au monde.

Dans cette exposition « À l’abri des cimes » présentée à l’Espace Culturel ICICLE, Jonas Delhaye propose une série d’œuvres toutes produites in situ dans des parcs et forêts traversés lors de ses itinérances en France, en Chine et au Canada.

JONAS DELHAYE

Jonas Delhaye, né en 1988, est diplômé de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB). Son travail, au croisement de la sculpture, de la photographie et de la performance est issu de la rencontre avec le paysage.

Il a exposé à la Nuit Blanche de Mayenne en 2015 et transformé le Collège des Bernardins en monumental espace photographique en 2018. Il a été finaliste du Prix Découverte, Palais de Tokyo, en 2014 et lauréat du Prix Yishu 8, en 2019. Il est représenté par la Galerie Maubert. En 2021, Jonas Delhaye était en résidence au CIAP (Centre international d’art et du paysage) de l’Ile de Vassivière pour réfléchir à notre appréhension du ciel nocturne et la protection de la biodiversité́. Il a participé à l’exposition collective « Bons baisers de Pékin » au musée national des arts asiatiques Guimet.

YISHU 8

Depuis dix ans, Yishu 8 est une plateforme de création unique où les cultures française et chinoise se retrouvent autour de jeunes artistes qui partent en résidence plusieurs mois à Pékin ou à Paris.

« L’installation de Jonas Delhaye permet de déambuler à l’écart de notre monde furieux et insatiable qui dénie la force du repos. Elle ne nous invite pas tant à la lenteur qu’à une promenade à travers des temps différents, imposés par une certaine observation de la nature et en particulier celle des arbres. Ce repos ne signifie donc pas « ne rien faire », mais plutôt se régler sur les actions d’une nature qui possède ses rythmes et son propre système d’effectuation. Suivre les arbres, sans les représenter, leur obéir avec adresse et ingéniosité, c’est dans cette exigence subtile que se situe le travail de l’artiste. »
Christine Cayol, fondatrice de l’association Yishu 8